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Mon bypass, une histoire sans faim
16 juillet 2012

Nos amis sont formidables

calvin_and_hobbes_off_ritalin

La réflexion que nous avons entamée, mon amoureux et moi, dure depuis plusieurs mois. Nous n'en avons pas vraiment parlé autour de nous car je pense que nous avions besoin d'avancer seuls. Ca n'est pas faute d'être bien entourés... nos familles, nos amis, nos collègues... Je pense qu'on est vachement chanceux d'avoir ce petit monde autour de nous.

Mais pour le coup, on a attendu avant d'en parler. C'est une opération qui n'est pas banale, qui peut faire peur et qui va changer ma vie. Et probablement celle de ma famille, dans une certaine mesure. 

Il nous a fallu du temps pour digérer (décidement, tout est lié à mon estomac :oD) la possibilité d'une intervention chirurgicale. Cette possibilité, exprimée par le médecin nutritionniste que j'ai rencontré la première fois, nous a d'abord choqués. Trop de souvenirs douloureux, trop d'inconnu, trop de craintes.

Je me suis alors tournée vers cet outil génial (ou pas) qu'est internet. J'ai lu des dizaines de blogs, de forums, de sites internets d'associations, d'autorités médicales. Je suis allée à des séances d'information organisées par la Clinique du poids idéal (après un exposé de l'équipe sur un sujet déterminé, on passe la parole au public et les échanges entre opérés et personnes souhaitant des informations se font tout naturellement, super chouette) Je me suis gavée (encore et toujours) d'informations. Je voulais tout savoir, le bon, le moins bon. C'est beaucoup plus facile pour prendre une décision.

Et puis il nous a fallu du temps, même informés, pour accepter. J'ai souvent lu que ce temps, parfois considéré comme interminable par des personnes désireuses de vite se débarasser de leur surpoids, était une étape à ne pas zapper. C'est vrai, je le dis moi aussi. Il faut du temps pour s'informer (et ne pas avoir peur de lire des expériences plus difficiles), comprendre tout ce que cela implique, faire le tri dans sa tête. Passer par des phases contradictoires. 

Une fois que notre décision a été prise, on a pu se sentir libres d'en parler, plus sereins. J'en avais déjà parlé à mes collègues qui me voyaient m'absenter pour mes consultations à la clinique du poids idéal et j'avais déjà eu beaucoup de soutien, d'empathie, de compréhension. Et depuis peu, on en parle aussi à nos amis, à la famille, petit à petit. Même constat qu'avec les collègues. Ils comprennent ma souffrance et mon souci de changer les choses. Que c'est une décision mûrement réfléchie, que nous n'avons pas évacué toutes nos craintes mais que nous avons confiance malgré tout. 

Qu'est-ce que j'aime ce petit monde! 

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Mon bypass, une histoire sans faim
  • Un bypass en Belgique en 2012... Mon cheminement vers le bypass gastrique: pour faire le point, pour échanger, partager mon expérience et donner des nouvelles. Pour me suivre, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter :-)
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